Les Biaux Jardinier. e.s ont pour politique de ne pas laver les légumes des paniers : pour leur meilleure conservation chez le mangeur, pour économiser l’eau potable, pour limiter l’érosion de la terre fertile du jardin. Les légumes sont pour la plupart simplement nettoyés rapidement, à sec, avec

la brossseuse, une machine simple, rustique, et (…)
(…) de coût abordable au petit maraîcher diversifié, qui l’utilise chacune des environ 20 / 25 semaines de la saison hivernale. C’est cette machine qui est la première, en entrée dans la ligne de préparation des légumes. Elle est essentiellement composée d’une série de brosses en rotation. Leur forme en vague permet une bonne répartition des légumes, et une bonne qualité de nettoyage.

Des tapis souples en caoutchouc

maintiennent les légumes contre les rouleaux brosseurs.

On peut modifier la vitesse de rotation du moteur, pour adapter celle des brosses aux besoins du légume, grâce à un variateur. Et selon la dureté de la terre à enlever, on peut aussi créer un peu de pression sur le tapis en y posant dessus des cagettes (vides !).

Et c’est ainsi qu’au fur et à mesure du brossage, les légumes avancent … vers l’étape suivante : tri, et mise en cagette de poids défini.
Les Biaux Jardinier. e.s ont toujours eu cette politique de nettoyage «à sec» des légumes racine qui leur semble très positive de différents point de vue :
- nombreux retours favorables des mangeurs qui apprécient la très bonne conservation chez eux des légumes non lavés,
- préservation de l’eau potable, un bien commun précieux, puisque c’est bien de l’eau potable que la réglementation exige pour le lavage des légumes,
- recyclage facile et surtout complet de la terre (sèche) tombée sous la brosseuse, sans recours à des installations de dégrillage de l’eau pas toujours très performantes à l’usage. Toute cette terre est ensuite remise au jardin : car c’est là sa place !

Face à tous ces avantages du brossage y a bien sûr un inconvénient : çà a un aspect moins «clean» ! Mais les Biaux Jardinier. e.s pensent qu’accepter ce défaut «esthétique» c’est assez peu cher payer les avantages, surtout pour un légume qui, et de toute façon, sera à nouveau lavé avant cuisine au domicile du mangeur !
C’est le travail de préparation des légumes qui a été l’objet des investissements 2020, par l’amélioration du tri, la modernisation de la vielle peseuse. Alors, dans notre série » Les Biaux Jardinier. e.s préparent les paniers», après l’épisode 1 d’aujourd’hui «Légumes non lavés = qualités conservées» ne ratez pas l’épisode 2 «Préparation mécanisée = travailleur protégé» !